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  • Photo du rédacteurBruno DAL PALU

Quatrième lettre à Monsieur le Président de la République

Monsieur le Président de la République,


Je vous adresse cette quatrième lettre qui ne vous parviendra sans doute pas, grâce à la gentillesse de votre service de la correspondance Présidentielle. Néanmoins, je vous l’adresse comme toutes les doléances des citoyens français, telles des trous dans l’eau.


Je persiste cependant et je signe pour vous proposer de sortir de cette crise en citoyen responsable que je suis.


Vous n’êtes pas sans savoir que nous ne sortirons pas de cette Crise sans un message fort et bienveillant envers les français et notamment ceux que l’on appelle aujourd’hui « les Gilets jaunes ». Je ne reviendrais pas sur les arguments de mes précédentes lettres dont vous n’avez cure, je me permets pour autant d’insister sur ma stratégie pour sortir de la Crise et sur les propositions au Grand débat.


En effet, je continue de penser que pour sortir de cette Crise au plus vite, il vous faudra demander la démission de ce Gouvernement, lequel est responsable d’avoir appliqué une orientation politique qui a fait de vous le président des riches. Si vous voulez qu’il en soit autrement, ce nouveau gouvernement aura alors pour mission de changer de politique en rétablissant l’I.S.F., en taxant correctement les multinationales de type GAFA, en revenant sur les réductions d’APL, en abandonnant la hausse de la CSG des retraités et en favorisant de manière équitable la transition écologique.


En outre, j’ajoute trois propositions au Grand débat qui permettraient de sortir grandi de cette Crise. Premièrement, il faut rétablir l’ordre, or comme je vous l’ai indiqué dans mes précédentes missives, l’important est symbolique, c’est pourquoi au-delà des lois que vous avez promulguées à cet effet, je suggère de profiter de cette opportunité de débat démocratique pour soutenir ma proposition de loi sur la propreté des espaces publics. Cela donnera un signal fort de changement accepté pour tous, cela favorisera un travail de prévention des incivilités et cela permettra de payer les dégâts des casseurs. Deuxièmement pour être bienveillant, il faut être exemplaire et l’état doit montrer la voie à suivre, et donc non seulement dégraisser les assemblées parlementaires comme vous l’avez promis, mais également supprimer les sous-préfectures, qui sont des vestiges napoléoniens aujourd’hui inutiles. Enfin, troisièmement, il faut réformer la protection de l’enfance et repenser le dispositif A.S.E. dont certains maillons faibles sont plus dangereux pour l’enfance maltraitée que protecteur. Ce seront à coup sûr des signaux appréciés d’une gestion moderne de l’état.


Je le répète, vous avez l’occasion de faire d’un mal un bien, c’est ce que permet toute Crise. Pour cela, il faut innover et proposer une politique plus juste, plus bienveillante. Cette Crise est une opportunité pour y parvenir de manière durable.


Monsieur le Président, il vous reste beaucoup à faire, et votre capacité à sortir de la Crise sera mise à votre crédit, ainsi vous pourrez terminer ce que vous avez réussi par ailleurs, dans le cas contraire nous vous combattrons.


Je me tiens à votre disposition si nécessaire et vous prie de croire à ma plus haute considération.


Avignon, le 07 février 2018


Bruno DAL PALU

Diplômé de Sciences Politiques et Docteur en Psychanalyse

Consultant en Gestion de Crises chez Agalma conseil


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